ORIGIN early 17th cent.: via French from Italian gazzetta, originally gazeta de la novità (because the news-sheet sold for a gazeta, a Venetian coin of small value)


Sunday, May 22, 2011

Le genre des mots composés, ou…



Depuis toutes ces années que je parle le français (j'en ai commencé l'étude à 14 ans), il reste toujours des difficultés que j'ai du mal à maîtriser. Par exemple, jusqu'à l'été dernier, le genre des mots composés me donnait du fil à retordre. Quelques exemples : 

le repose-tête
le porte-documents
le pense-bête
le porte-monnaie

Je n'arrivais pas à utiliser ces termes sans me tromper sur leurs genres : à chaque fois que je disais : « Mais où est passée ma porte-monnaie » mon entourage français me disait : « C'est UN porte-monnaie ! »
Mais comment est-ce possible ? « Une » porte-monnaie serait tout de même logique : une porte, c'est féminin, la monnaie, c'est féminin, ne serait-ce pas logique que ce terme composé soit, lui aussi, féminin ? Eh bien, non !

Pour moi, il était temps d'en venir au bout de cette faiblesse et de vaincre cette difficulté de la langue française.
Et c'est là que Philippe (mon entourage français, voir quelques lignes plus haut) me dit : « Mais tu sais, ce sont les mots dont le premier est un verbe d'action et le deuxième son complément. Et c'est toujours masculin. »

Puisque nous faisions une longue route de Washington vers le Maine pour nos vacances, j'avais le temps d'en faire la liste. J'ai pris mon calepin, mon crayon, décidée à mettre par écrit les mots-composés qui m'enquiquinait depuis si longtemps. J'en ai trouvé un paquet.

Avant de vous faire voir la liste, permettez-moi une petite remarque : les francophones dont le français est la langue maternelle auront peut-être du mal à comprendre à quel point ceci est une énorme difficulté pour ceux qui ont dû l'apprendre en deuxième langue, après l'enfance. Ces derniers (dont je fais partie) vont savoir de quoi je parle ! Avec chaque nouveau mot composé que je rajoutais à la liste, je jubilais à la pensée de pouvoir bien l'utiliser dans mes propos futurs, que ce soit à l'écrit ou à l'oral. Et depuis, je ne me trompe plus ! (Si, de temps en temps, mais je me corrige immédiatement !)

Voici la liste : 

Un accroche-cœur
Un amuse-guele
Un appui-tête
Un attache-remorque
Un attrape-nigaud
Un baise-main
Un brise-glace
Un cache-cœur
Un cache-misère
Un cache-nez
Un casse-croûte
Un casse-noix
Un casse-tête
Un chasse-neige
Un coupe-vent
Un croche-patte
Un emporte-pièce
Un épluche-légume
Un garde-boue
Un gratte-ciel
Un lance-pierre
Un lave-linge
Un lave-vaisselle
Un lèche-frites
Un lèse-majesté
Un marque-page
Un monte-charge
Un ouvre-boîte
Un ouvre-bouteille
Un pare-brise
Un passe-montagne
Un pense-bête
Une perce-oreille
Un pèse-lettre
Un pèse-personne
Un pique-fleur
Un porte-clé
Un porte-bonheur
Un porte-document
Un porte-feuille
Un porte-manteau
Un porte-plume
Un porte-serviette
Un pousse-café
Un presse-ail
Un presse-citron
Un presse-purée
Un protège-matelas
Un rabat-joie
Un ramasse-poussière
Un repose-cuillère
Un repose-tête
Un rince-doigt
Un sèche-linge
Un serre-tête
Un soutien-gorge
Un taille-barbe
Un taille-crayon
Un taille-haie
Un tape-cul
Un tire-bouchon
Un tire-fesses
Un tourne-vis
Un vide-poche

Évidemment, il y a quelques exceptions à la règle (mais pas tant que ça, curieusement) :

Une garde-robe…
Une pince-monseigneur…

Y a-t-il une raison à cela ? Quelqu'un peut-il expliquer ? Auriez-vous d'autres contre-exemples ?

J'attends vos commentaires !

Friday, May 6, 2011

This is Just to Say…


that I love the poetry of Williams Carlos Williams. Through teaching, I have come to know Williams and his poetry better than I ever did before, and I am in love. Even more, I have been able to transfer some of this passion to my third and fourth grade students. They love this poetry, too.


Although I've been introducing students to Williams' poetry now for years, I have just recently started using a wonderful book about his life to enhance their experience. It is Jen Bryant's A River of Words, The Story of Williams Carlos Williams. This wonderfully illustrated, mixed-media picture book / biography (ill. Melissa Sweet) helps my young students understand a bit more about how Willie broke out of traditional poetry forms to find his own voice. They understand that although he was a medical doctor who delivered babies, set broken arms, and tended to the sick in his community, he was first and foremost a lover of words, of sounds, of images, that he was atuned to everyday, commonplace happenings. He followed his innermost calling by writing poetry throughout his life… as a family doctor! My students particularly love the picture of Willie up in his attic, late at night, with his typewriter, surrounded by pieces of paper filled with interesting words and phrases, tacked up on the walls. They love that from these bits and pieces, he pulls out the one or two or three words and ideas, and distills them into a pithy poem.

Children are natural philosophers, and the Williams' poem "The Red Wheelbarrow" opens up discussions that make them think, and ask "Well, what really depends on what?"


The Red Wheelbarrow

So much depends
upon 

a red wheel
barrow

glazed with rain
water

beside the white 
chickens.

And while studying the following poem, the students and I talk about relationships, complicity between people who know each other well, temptation, pleasure, and trust. 

This is Just to Say

I have eaten
the plums
that were in
the icebox

and which
you were probably
saving
for breakfast

Forgive me
they were delicious
so sweet and 
so cold

After studying and memorizing this poem, the students use it as a model for writing their own "This is Just to Say." Here's one by Sami (8 years old):

I have taken
the soccer ball 
that was on
the field

and which 
you were probably
saving 
for the big game

Forgive me
it was incredible
so bouncy
and so hard