Quelle belle journée que vendredi dernier. Une journée parfaite, même, car j'ai pu me donner entièrement à mon activité d'auteure, sans interruption, sans être dérangée : deux heures de traduction en tout début de matinée, et ensuite, un marathon d'écriture, non-stop, jusque 17h45 ! J'ai enfin senti que le manuscrit sur lequel je travaille de façon intermittente depuis bientôt deux ans, celui d'un petit garçon tunisien qui s'obstine à suivre son propre destin, prenait forme, et surtout fin ! Être coupée sans cesse dans son élan d'écrivain n'est pas bon, et c'est ce qui s'était passé avec cette histoire. Il était temps d'en finir.
Pour en venir maintenant au sujet de ce billet : « Le chapeau de Mitterand ». Cette journée parfaite a culminé par une soirée tout à fait délicieuse… je me suis rendu à l'Alliance française pour écouter Antoine Laurain présenter son livre (grâce à une co-production de l'AF et notre librairie indépendante locale Politics & Prose) aux francophones et aux francophiles de la capitale. Félicitations d'abord à l'auteur et aux éditions Flammarion (c'est moi qui ai posé la question s'il leur a fallu longtemps pour trouver son manuscrit génial), mais aussi à Gallic Books qui le publient en version anglaise et dont le titre est The President's Hat. En Angleterre, les statistiques sur la traduction ne sont pas aussi désastreuses que celles ici aux US, car il faut savoir que seulement environ trois pour-cent des livres que nous trouvons dans les bibliothèques ou les libraires aux États-Unis sont des livres traduits d'une autre langue ! Donc, bravo aussi à Gallic Books…
L'histoire, telle que M. Laurain nous l'a décrite ? Un homme dîne seul dans une belle brasserie parisienne lorsque s'installe soudain à la table d'à côté le Président de la république, François Mitterand qui, en partant, oublie son chapeau. Mr. Tout-le-monde (qui ne s'appelle pas comme ça dans le livre) le remarque mais décide de ne rien dire et de garder le chapeau. Il est loin de penser que, grâce à cet objet, sa vie va se transformer.
C'est une belle fable, un conte, avec des éléments presque magiques, mais l'histoire est bien ancrée dans la réalité des années 80 pendant la période du règne de ce président dont le mandat a duré 14 ans !
Antoine Laurain nous a charmés.
Aujourd'hui, dimanche, je prendrai le temps de lire son livre. Je m'attends à être à nouveau charmée.
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Une chronique qui me donne envie de le lire aussi!
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